Témoignages SIAE et sous traitance

Espoir en sous traitance de Demathieu et Bard

Interview d’ Audrey MOULY, directrice de l’ACI ESPOIR

Est-ce la première fois qu’Espoir travaille en sous-traitance d’une entreprise ?

« Non, ce n’est pas la première fois, récemment nous avons réalisé les toilettes publics du plateau sportif à Escautpont avec Jardin 2000 et la mise en peinture de planches de rives pour l’entreprise Eco loco ».

Quel est l’intérêt pour Espoir de travailler en sous-traitance d’une entreprise ?

« Ça permet d’avoir de l’activité. On a besoin de support d’insertion pour mettre nos salariés en situation professionnelle. Travailler avec les entreprises est valorisant pour les salariés en insertion. Enfin, ça permet de montrer notre capacité à exécuter des travaux au même titre qu’une entreprise classique. Souvent en début de chantier les entreprises ont une vision déformée de l’insertion. En fin de chantier, leur regard a changé. »

Quelles sont les contraintes de ce type de partenariat ?

« Nous sommes tenus de respecter des délais ce qui est nouveau pour nous. Quand nous participons à un chantier d’envergure, nous sommes parfois tributaires de l’avancée des autres entreprises… et parfois de leur retard ! Ce qui est délicat sur certains chantiers c’est qu’on n’a pas de visibilité sur la date de démarrage, donc on ne peut s’engager avec d’autres partenaires.  »

Voyez-vous d’autres avantages à ce type de partenariat ?

« Oui, on peut parler de l’image de l’IAE…travailler avec des grands groupes rassurent nos partenaires potentiels »

Comment s’est passé la collaboration avec Demathieu et Bard ?

« Que ce soit sur le terrain ou avec Demathieu et Bard, la collaboration se passe très bien. Il m’est arrivé de refuser un chantier qu’il me proposait car la configuration de nos équipes ne permettait pas de le réaliser. »

Qu’est ce qui a fait que le partenariat s’est bien déroulé ?

« Les entreprises pour lesquelles nous avons travaillé nous ont fait confiance et « quelque part, ont pris des risques ». Il faut que l’entreprise soit claire sur ces attentes techniques et sur le type de partenariat (prestation classique ou clause d’insertion). Enfin, il faut que chacun soit conscient qu’on ne peut pas demander la même productivité à un salarié en insertion qui apprend un métier, c’est parfois l’objet de la négociation. »

Est-ce que le partenariat avec les entreprises évoluent ?

« Oui, aujourd’hui, les SIAE diversifient leur savoir-faire. Nous sommes aujourd’hui capables de réaliser des travaux d’étanchéité à l’air. »

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